Deux buts spectaculaires ont porté le Tout-Puissant Mazembe dans l'histoire du football mondial hier mardi dans sa victoire 2-0 contre le SC Internacional du Brésil au stade Mohammed Bin Zayed à Abou Dabi, aux Émirats arabes unies, en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs.
Bien que sur la défensive en première mi-temps, et sauvés à plusieurs reprises par le gardien Muteba Kidiaba, les corbeaux sont revenus des vestiaires déterminés à porter le jeu à l'équipe de Porto Alegre, vainqueur du tournoi en 2006.
Deux buts magnifiques marqués à la brésilienne
A la 53ème minute, Mulota Kabangu, après avoir reçu une belle passe de tète d'Amia Ekanga, contrôle la balle et tire un vrai coup de tonnerre dans le but, laissant le gardien Reno impuissant à réagir et les deux défenseurs devant lui presque en admiration.
Et que dire du but de l'incontournable Dioko Kaliyutuka à la 85ème minute? Il a fait valser son défenseur avec un jeu de pieds dont le roi Pelé lui-même serait fier, avant de couper court tout espoir d'égalisation des brésiliens avec une frappe de précision millimétrée.
Avec ces deux buts, le TP Mazembe est entré dans l'histoire du football mondiale comme le premier club non-européen ni sud-américain à atteindre une finale mondiale de la FIFA.
Un parcours impressionnant
Mazembe a accompli ces exploits après avoir perdu deux de ses meilleurs joueurs, la star Trésor Mputu et Guy Lusadisu, à un bannissement controversé d'un an de la FIFA. Et même plus, ils ont du changer d'entraineur en cours de compétition.
Après leur entrée décevante dans le même tournoi l'année passée, les double champions d'Afrique ont montré cette année que le football africain évolue et que le travail et le sérieux portent toujours des bons fruits.
Les succès du TP Mazembe ces dernières années ne sont pas dus au hasard. Le leadership et la vision du président du club Moise Katumbi sont aujourd'hui indéniables. Toute la RDC et l'Afrique sont fières des exploits du TP Mazembe.
Quoi qu'il arrive ce samedi en finale, Mazembe aura déjà accompli ce que d'aucuns croyaient encore impossible hier. Bravo les Corbeaux!