« Une vingtaine de personnes présumées auteurs de banditisme dangereux doublé de criminalité qui sévit ces derniers temps en ville de Goma sont aux arrêts. Il est clairement établi que la situation de la guerre absurde imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda semble favoriser cette situation de banditisme dangereux et de criminalité à Goma, singulièrement, et sur l'ensemble de la province en général », a déclaré dimanche 30 septembre à Goma le ministre congolais de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières Richard Muyej Mangez, au cours d’un point de presse.
Toutes ces personnes seront jugées en « procédures claires et, surtout, transparentes », a-t-il souligné, appelant la population à la « collaboration dans la dénonciation de tout suspect » aux points de vente et de consommation du cannabis (chanvre).
Il a indiqué que « quelques actes, qui se rapprochent du banditisme urbain, sont également signalés à travers notamment le largage des grenades sur différents sites » dans cette ville, où s’observe depuis bientôt une semaine une recrudescence de l’insécurité caractérisée par plusieurs assassinats, dont ceux jeudi d’un opérateur économique jeudi dernier au quartier des Volcans et d’un garde du corps « par balle » d’une « haute autorité militaire » du Nord-Kivu non autrement identifiée.
Selon le ministre Muyej cité par l’ACP, « les services spécialisés détiennent des indices pour les cas de criminalité à répétition, des investigations sérieuses se poursuivent au sujet des cas qualifiés de terrorisme urbain ».
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