L’autre révélation qui est tombée il y a une semaine sous la plume de notre consœur belge « Marianne » signale que Moïse KATUMBI, actuel gouverneur du Katanga, serait à la tête d’une discrète société panaméenne créée fin 2006, dans laquelle il aurait placé la somme de 60 millions des dollars Us. Une somme amassée en 18 mois seulement grâce un deal minier pour le moins suspect. Grâce à ses entrées au sein des cercles fermés gérant la Gécamines, Moïse KATUMBI aurait obtenu pour une bouchée de pains des droits d’exploitation, pour une durée de 25 ans, de trois importants gisements miniers de cuivre et de cobalt situés dans les localités de Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa au Nord-Est de Lubumbashi. Toujours selon ces mêmes sources, cette bouchée des pains lui aurait rapporté 60 fois sa mise, autrement dit, la somme de 61,5 Millions des dollars Us en un an et demi. On signale aussi que seul le projet minier de Kinsevere avait été valorisé à 435 millions d’Euros. Toujours selon notre consœur Marianne, c’est grâce à ce montage que le gouverneur du Katanga aurait monté une société Offshore dénommée GKMC domiciliée au Panama, l’un des paradis fiscaux de la Planète.
Ces révélations ont comme points communs d’acquérir, à vil prix des gisements pétroliers ou miniers grâce aux relations auprès des gérants de la Gécamines ou des appuis politiques au sommet de l’Etat. D’autres stratégies consistent à rafler par des méthodes peu recommandables des sites miniers et pétroliers à des particuliers moins introduits pour les revendre à prix d’or à certains acquéreurs très puissants.
Vivement la transparence dans les affaires
Ainsi, grâce aux nouvelles techniques d’informations et des communications, tout finit pas se savoir en très peu de temps et plus rien ne restera caché à l’opinion. La transparence dans la gestion des affaires permet à l’Etat de disposer de ses droits pour booster l’économie et faciliter la reconstruction du pays. C’est le moment de fustiger cette tendance à vouloir gagner seul trop en très peu de temps et à peu des frais en privant la majeure partie des citoyens de leurs droits au bonheur, à la sécurité, au travail et à la santé. On tient à gagner trop d’argent sans savoir ce que ces richesses immenses vont devenir après la mort ou une fois chassé du pouvoir politique.
Feu Nelson MANDELA a offert au monde un exemple fort louable d’abnégation, d’altruisme, de patriotisme et d’amour pour ses concitoyens. Il a légué la moitié de sa fortune évaluée à quatre millions des dollars Us aux écoles et universités, à son parti l’ANC, aux œuvres caritatives et à ses domestiques. Alors qu’autour de lui, l’on se rend compte que durant la même période où il était aux affaires, ce sont des milliards des dollars Us que d’autres ont amassés en un temps record. Oubliant que ces richesses immenses vont se retrouver logées dans des comptes bancaires des paradis fiscaux. Dès lors que les détenteurs de ces richesses se réfugient toujours derrière des montages compliqués, notamment le recours aux codes secrets pour actionner ces comptes bancaires et dont à cause desquels ils finissent par tout perdre en cas de décès ou lorsqu’on est chassé du pouvoir. Qui connait où seraient logés les centaines des milliards des dollars Us de Mouammar Kadhafi, ceux de feu Yasser ARAFAT, et certains apparatchiks congolais au pouvoir et dont les noms et le contenu de leurs avoirs circulent aujourd’hui sous le manteau ? D’autres révélations sont annoncées d’ici la fin de cette année en cours.