D’entrée de jeu, les Usa ont appelé une fois de plus au strict respect de textes légaux et invité les décideurs à ne pas tripatouiller les textes constitutionnels afin de laisser le processus démocratique se poursuivre normalement tant en Rd Congo que dans la Sous-région des Grands Lacs, où la plupart des chefs d’Etat arrivent fin mandat. Cela dans le but de favoriser l’alternance démocratique et pour que la paix et le développement s’installent, a-t-elle indiqué.
Quant aux hésitations et aux atermoiements qui pourraient surgir dans le chef des dirigeants, Linda Thomas-Greenfield les a vivement encouragés à s’inspirer du modèle et de l’expérience américaine en la matière pour donner la possibilité à toutes les forces qui le désirent de participer librement aux différents scrutins. C’est sur cette lancée, comme pour rassurer tout le monde, que la Sous-secrétaire mis en exergue le Ghana, un pays où le jeu démocratique stable s’est installé, à la satisfaction de tous, et où il fonctionne bien.
S’agissant particulièrement du coût que vont occasionner les élections en Rd Congo, comme John Kerry avant elle, Linda Thomas Greenfield a confirmé l’aide effective déjà annoncée lors de sa dernière tournée africaine de trente millions de dollars, qui sera versée à l’ambassade américaine en RD Congo pour ces opérations. A cet effet, Linda Thomas a exhorté la Commission Electorale Nationale Indépendante à communiquer suffisamment sur le processus et indiqué que les Usa restaient ouverts à toutes les sollicitations de cette centrale électorale.
L’occasion faisant le larron, Linda Thomas est revenue sur la grande messe des dirigeants africains attendus au mois d’août prochain à Washington. A ce propos, seuls les Etats entretenant de bonnes relations avec le pays de l’Oncle Sam sont attendus, alors que ceux mal cotés ne seront pas de la partie. Parmi les pays non conviés, se trouvent le Soudan, l’Erythrée et le Zimbabwe, qui ne seront à la table des débats. Une occasion offerte, selon les Américains, aux chefs d’Etat africain de discuter à la fois avec les officiels et de prendre langue avec le monde économique et d’affaires.