Considéré comme un témoin clé dans cette affaire, le sergent Ndabu conduisait le colonel Mamadou Ndala le 2 janvier lors de l’attentat qui a coûté la vie à l’officier militaire.
Pour la VSV, l’opinion publique attendait de ce témoin « des révélations accablantes pouvant contribuer à la manifestation de la vérité dans cette affaire ».
« Le décès inopiné et on ne peut plus suspect du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala est susceptible d’éloigner toute perspective d’éclatement de la vérité dans l’assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha », estime l’ONG dans son communiqué.
La VSV réclame une enquête indépendante pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de l’ancien chauffeur de Mamadou Ndala.
« Nous avons aussi demandé qu’on puisse exhumer le corps pour faire l’autopsie en vue de savoir ce qui s’est passé ou ce qui a été à la base de cette mort. Et nous avons aussi demandé qu’on puisse renforcer les mesures de sécurité en faveur de tous les prévenus et témoins qui sont cités dans l’affaire assassinat du colonel Mamadou Ndala », ajoute Dolly Ibefo, directeur exécutif de la VSV.
Témoin-clé dans cette affaire, le sergent-major Ndabu était revenu dans sa déposition devant la cour militaire sur la version des faits qu’il avait donnée au procureur général au moment de l’enquête.
Il avait dit au procureur que la jeep du colonel Ndala avait pris feu au moment de l’attaque. Une déclaration qu’il a rejetée à la barre à l’ouverture du procès, indiquant avoir fait cette déposition sous pression et en l’absence de son avocat.
Il est mort au lendemain de sa déposition. Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues.