Le concours des candidats aspirant à la magistrature congolaise s’est clôturé le lundi 19 octobre 2009. En effet, treize mille candidats se sont disputés mille postes à la magistrature congolaise.
Le Conseil supérieur de la magistrature, en collaboration avec le ministère de la Justice, a organisé du 17 au 19 octobre 2009, le concours des candidats aspirant à la magistrature congolaise. Treize mille candidats, tant pour la magistrature civile que militaire, se sont disputés mille postes, à raison de cinq cents pour 2010 et cinq cents autres pour 2011. Pour la ville de Kinshasa, trois sites ont été retenus pour le passage du concours. L’institut de la Gombe, l’institut supérieur pédagogique de la Gombe ainsi que l’institut technique industriel de la Gombe. La date de la publication des résultats sera connue après le rassemblement de toutes les copies du territoire national.
Faisant la ronde du centre lors de la clôture dudit concours, le secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature, Victor Sapharie, a souligné que la génération des magistrats qui sortira de ce concours est celle de la «tolérance zéro». Organisé sur toute l’étendue du pays par le Conseil supérieur de la magistrature, sur demande du gouvernement, ce concours unique témoigne une collaboration entre ces deux institutions.
Mille candidats seront retenus, ce qui est un nombre raisonnable en terme d’appréciation, a affirmé Victor Sapharie. C’est aussi une façon de favoriser l’évolution du chantier emploi.
Pour les participants, le concours s’est bien passé. Par ailleurs, ils font confiance aux correcteurs afin qu’ils fassent leur travail avec impartialité et honnêteté.
Toute tricherie et corruption entraîneraient non seulement l’annulation de l’épreuve du candidat, mais aussi des poursuites pénales. Car il est temps de restaurer l’image de la magistrature congolaise. Le comportement de ces futurs magistrats dépendra de la manière dont chacun passera ce concours. La crédibilité de la RDC ne viendra pas de l’extérieur. Seul le Congolais, en se prenant en charge, redorera l’image de son pays, a poursuivi le secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature.
Mais cette fois-ci, il s’agit d’un concours où les meilleurs vont l’emporter. Pour une fois, après plus d’une vingtaine d’années, la magistrature congolaise a l’occasion de devenir indépendante. Ce qui doit ce matérialiser par l’absence de favoritisme, d’arrangements politiques, ou encore de corruption. Etant l’organe clé du redressement de tout pays, la magistrature doit connaître un concours totalement indépendant, a conclu le représentant du gouvernement.