Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a inauguré mercredi 30 juin à Kinshasa, le nouveau mandat de la Monusco (Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC) qui succède à la Monuc (Mission des Nations unies en RDC). Ce mandat continue d’accorder la priorité à la protection des populations civiles, en particulier les femmes sur lesquelles pèse un fardeau disproportionné, a indiqué M. Ban Ki-moon.
Devant les représentants des différentes agences des Nations unies réunis au quartier général de la nouvelle Monusco à Kinshasa, Ban Ki-Moon a insisté sur la nécessité de protéger les civils et combattre les violences sexuelles.
Il a déclaré:
« Tous les acteurs y compris les forces gouvernementales doivent s’attacher à combattre la violence sexuelle. En ma qualité de Secrétaire général, je ne ménagerai aucun effort pour lutter contre cette très grave violation de l’un des droits fondamentaux. »
Ban Ki-moon a saisi cette occasion pour présenter son nouveau représentant spécial en RDC, l’ambassadeur Roger Meece, au personnel de la Monusco. Cela, avant de dévoiler la plaque frappée de la mention «Monusco»
Pour rappel, la résolution 1925 du Conseil de sécurité avait repris l’essentiel des recommandations de la résolution 1906 qui insiste sur la priorité à donner à la sécurisation des populations civiles.
La résolution 1925 exige que tous les groupes armés, en particulier les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et l’armée de résistance du seigneur (LRA) cessent de commettre des violations des droits de l’homme, en particulier des violences sexuelles.
Le Conseil de sécurité a autorisé à la Monuc de soutenir les opérations militaires contre ces groupes armés, a indiqué Ban Ki-Moon, mercredi 30 juin à Radio Okapi avant la présentation de la Monusco.
« Les congolais doivent tout faire pour redorer leur image », a insisté M. Ban Ki-moon.
Il y a nécessité de combattre les violences sexuelles car ce fléau ternit l’image de la RDC, a renchérit le Secrétaire général de l’ONU.
Il a dit avoir évoqué cette question au cours de sa rencontre mercredi 30 juin avec le président de la RDC, Joseph Kabila.