Vingt six ex-combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), présentés comme des Congolais par les autorités rwandaises, se sont tous évadés progressivement du camp de Mutobo au Rwanda. C’est ce qu’a déclaré, lundi 30 août, Jean Sayi Nzoga, le chef de la commission rwandaise de démobilisation et de réinsertion. Ces évadés figurent parmi les cinquante-huit ex-FDLR rapatriés au Rwanda le 19 août par l’ONG Parec.
« A ce jour, pas un seul parmi eux [les vingt six ex-combattants] ne reste dans le camp de Mutobo », a déclaré Jean Sayi Nzoga.
Il a indiqué que toutes ces personnes ont quitté clandestinement le camp avec des moyens propres ou ceux fournis par leurs membres des familles ou leurs amis.
A Goma, capitale du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC, seuls deux ex-combattants se sont présentés au camp du DDRRR de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) en attendant de rentrer vivre en famille.
Concernant l’avenir du processus de rapatriement au Rwanda des ex-FDLR installés en RDC, Jean Sayi Nzoga a estimé que tout dépend du Parec (l’ONG qui a initié ce processus), mais il a ajouté que la commission rwandaise sera désormais plus regardante quant à l’identité des personnes à rapatrier.
Leur liste devra indiquer notamment leurs villages d’origine au Rwanda et l’endroit où ils souhaitent s’établir une fois rentré dans ce pays.
Mercredi 25 août, Jean Sayi Nzoga avait affirmé que vingt-six des cinquante-huit ex-FDLR rapatriés aux Rwanda étaient en réalité des citoyens congolais. Déclaration qu’avaient réfuté le Parec et le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
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