La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été célébrée avec faste ce jeudi 25 novembre à Bukavu, province du Sud-Kivu. Des milliers des femmes issues des diverses organisations féminines ont participé à une marche organisée par le ministère provincial du Genre sur les artères principales de la ville de Bukavu. A l’occasion, une campagne d’activisme contre les violences faites à la femme et la fille a été officiellement lancée. Elle va durer seize jours.
La marche est partie de la place de l’indépendance jusqu’au stade la concorde de Kadutu. Dans son mot de circonstance, la représentante des femmes du Sud-Kivu a rappelé les différentes formes de violences faites aux femmes et les conséquences qu’elles entraînent pour les victimes, surtout celles des violences sexuelles.
Les femmes ont plaidé pour une prise en charge totale et engagée des victimes des violences sexuelles.
« La communauté doit réagir devant les violences sexuelles et arrêter les stratégies pour faire accéder les victimes aux services disponibles dans la communauté », ont-t-elle réclamé.
A Kinshasa, les participants à la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme ont été choqués par des photos projetées pour illustrer les conditions inhumaines des femmes utilisées dans la chaîne d’exploitation de minerais en RDC.
Dans les mines, les Congolaises sont utilisées pour creuser, laver, tamiser les minerais mais sont exclus des activités plus lucratives comme les négociations et la vente des minerais.
La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC a d’ailleurs consacré une étude sur l’exploitation de la femme congolaise dans les mines.
Cette étude, présentée ce jeudi, permettra à la Monusco de faire un plaidoyer pour la promotion des droits de la femme et de la jeune fille, a déclaré, ce jeudi à Kinshasa, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC.
Extrait du message de Roger Meece:
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