«Le choix politique ne doit absolument pas constituer un motif d’inimitié et d’antagonisme. Il postule par contre le respect des uns et des autres en vue d’une coexistence pacifique», a déclaré le président de la Cenco, Mgr. Nicolas Djomo.
Il exhorte les Congolais à se rappeler combien leur pays a régressé à cause du manque de retenue «qui a occasionné, dans le passé, des violences, des pillages et la destruction des infrastructures».
Mgr. Nicolas Djomo invite l’Armée et la Police à garder leur caractère apolitique et républicain en faisant preuve de neutralité et de patriotisme.
«Elles doivent absolument éviter toute forme de violence et tout abus dans le recours à la force », ajoute-t-il.
Mgr. Nicolas Djomo demande aussi au candidat qui aura effectivement remporté le scrutin du 28 novembre «selon la vérité des urnes à éviter tout triomphalisme ».
Il demande également aux perdants, de tirer les leçons de leur échec. «Accepter le verdict des urnes est un signe éloquent du patriotisme », affirme Mgr. Nicolas Djomo.
Il note par ailleurs que ses observateurs n’ont pu couvrir que 23,9 % de l’ensemble des bureaux prévus par manque de moyens.
Martin Fayulu réclame les résultats de la Cenco
Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecide), parti de l’opposition, demande à la Cenco de donner les résultats récoltés par les observateurs déployés par l’Eglise catholique.
«L’Eglise [catholique] avait dit qu’au cas où les résultats ne seraient pas conformes à ce qu’elle a, elle allait donner les résultats ».
Martin Fayulu s’étonne que Mgr. Nicolas Djombo déclare que la mission de l’Eglise n’est pas de publier les résultats.
«La mission de l’Eglise c’est de dire la vérité. La vérité on la dit pas rapport à ce qu’on a observé », affirmé Martin Fayulu.