« Comme vous le savez, la cité de Kibati et celle de Kilimanyoka ont été sous les tirs croisés des éléments du M23 mais ils [les rebelles ] ont été arrêtés au niveau de Munigi où les forces régulières et les forces de la Monusco travaillent ensembles. Vous le savez les Nations unies avaient affirmé clairement qu’elles ne toléreraient pas que la ville tombe sous les mains des rebelles », a déclaré Julien Paluku.
La porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant colonel Félix Basse, avait annoncé mercredi 24 août au cours d’une conférence de presse à Kinshasa que « la sécurité à Goma est bel et bien maitrisée quand bien même les éléments du M23 seraient à une quarantaine de kilomètres de la ville de Goma. »
Julien Paluku qui dit être à Goma et appelle la population au calme en attendant de trouver une solution à la crise qui sévit dans la province.
« Moi-même j’y suis encore pour essayer de rassurer la population que la ville de Goma est tenue par les forces régulières. Je voudrais donc adresser à la population un message de paix et d’espoir parce que comme tout le monde le sait, il avait été dit que la solution à la crise serait soit militaire, soit diplomatique soit politique ou alors les trois à la fois, il appartient donc à la population d’attendre ce que sera la solution à cette crise », a affirmé le gouverneur du Nord-Kivu.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, avait promis de miser sur «toutes options» pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC, évoquant des solutions diplomatique, militaire et politique.
Pour sa part, Mike Mikombe, commandant de la Task force/ Garde républicaine promet de « mourir avec la population » afin de les sécuriser pour ne pas les laisse entre les mains des rebelles.
« Les missions qui me sont assignées c’est de protéger d’abord la population. Si l’ennemi s’hasarder à attaquer, il va aussi trouver une résistance farouche. Et je n’accepterai jamais de laisser cette population aux mains des ennemis du peuple », a indiqué Mike Mikombe.
Il demande à la population à ne pas se fier à la guerre médiatique auxquels les rebelles se livrent.
« Nous demandons à la population de ne pas se donner aux guerres médiatiques. Parce qu’ne ce moment, l’ennemi est en train d’utiliser toutes les options par exemple en envoyant des SMS à la population. Nous disons à cette même population que nous allons mourir avec eux et nous ne la laisserons pas », a-t-il ajouté.