«Le gouvernement nous a fait part de ses inquiétudes quant à ce déplacement étant donné que la zone de l’Est du pays n’est pas encore suffisamment pacifiée, ni sécurisée. Nous avons rassuré le gouvernement de notre intention de nous y rendre dans le respect des lois de la République et dans le libre exercice de nos droits fondamentaux et inaliénables. Il appartient désormais à l’UNC dans le cadre de son agenda, perturbé par des dernières hésitations, de programmer ses déplacements pas seulement dans l’Est mais à travers tout le pays», indiqué André-Claudel Lubaya, cadre de l’UNC.
Vital Kamerhe et la délégation qui l’accompagnait avaient été empêchés de voyager pour Goma, vendredi 7 et dimanche 9 février. Le président de l’UNC avait accusé les autorités congolaises d’avoir l’intention de le mettre en prison.
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, évoquait lui des problèmes liés notamment aux « formalités d’embarquement » pour son deuxième voyage raté alors que pour le premier voyage annulé la cause n’a pas été clairement indiquée.
Ancien proche du chef de l’Etat congolais, Vital Kamerhe est passé à l’opposition en 2010 après avoir été contraint à démissionner de ses fonctions de président de l’Assemblée nationale en 2009. Il est arrivé en troisième position avec 7% des suffrages exprimés à la présidentielle de 2011 remportée par Joseph Kabila pour un dernier mandat de 5 ans.