Cette cérémonie a été ouverte par le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe. « Il y a un temps pour tout : un temps pour faire la guerre, et un temps pour faire la paix », a-t-il déclaré dans son allocution, se référant à un passage biblique. Avant lui, le coordonnateur des travaux préparatoires de la conférence, l'abbé Apollinaire Malu Malu a interpellé « ceux qui posent des préalables pour participer au forum » et a invité ces derniers à s'unir aux autres. Référence faite certainement à la Société civile du Nord-Kivu qui a boycotté la séance d'ouverture. Pour le président de la Commission électorale indépendante (CEI), la conférence sur la paix dont les travaux proprement dits s'ouvriront le 06 janvier 2008, est d'une importance capitale pour la recherche d'une paix durable dans le Nord et le Sud-Kivu. Ce qui justifie, a souligné l'abbé Malu Malu, l'implication du président Joseph Kabila et la présence de plusieurs personnalités de deux provinces, du pays ainsi que des représentants de la communauté internationale.
Dans son mot de bienvenu, le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku a mis l'accent sur la nécessité de la paix pour plus de 800 000 personnes déplacées en errance dans une province si riche.