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Si nous quittons Goma, sans un signal fort en direction des groupés et des acteurs impliqués à la fois dans la dynamique de guerre que dans la dynamique de paix, nous n'aurons pas atteint totalement notre objectif de paix.
Car, nous comptons aboutir à un cessez le feu, un désengagement des troupes, la démobilisation des groupes, des actions et droits humanitaires ainsi que des garanties politiques et judiciaires approuvées par tous.
Nous avons entrepris des discussions avec tous les mouvements et groupes politico-militaires. Nous avons pris un échantillon : la Société civile, les honorables députés, sénateurs, députés provinciaux et Chefs coutumiers. Toutes ces personnes ont apporté leurs amendements au projet d'Acte d'Engagement que nous avons établi.
Après leur quitus, nous avons entrepris des consultations avec les groupes armés autres que le CNDP, car, le CNDP venait de verser ses amendements bien avant à l'issue d'un échange qui nous avait réunis précédemment. Tous ont apporté leurs contributions sous forme d'amendements pour la paix et la coexistence pacifique.
Ce matin, nous avons voulu faire le même exercice. La cérémonie était même attendue à 16 heures, avec le Président de la République. Seulement voilà, rien que le titre de l'Acte d'Engagement nous a bloqué. En dehors de cela, deux amendements de fonds sont suggérés.
Je peux vous annoncer qu'à 80%, le document est adopté. Il ne reste plus qu'une dernière harmonisation.
Nous vous prions donc de patienter. Dans une heure, je reviendrais vers vous, soit pour signer l'Acte d'Engagement, soit pour la poursuite des échanges.
Je vous remercie.
Goma, le 22 janvier 2008
Vital kamerhe