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La ville est restée à moitié paralysée ce mercredi, 24 heures après la tragédie aérienne de mardi après-midi. A ce jour, le bilan fait état d'au moins 34 morts et plus d'une centaine de blessés comptabilisés dans les chambres mortuaires des principales institutions sanitaires de la place, rapporte radiookapi.net
Ce bilan est consécutif au résultat de rapports venus de l'hôpital « Heal Africa », de l'hôpital général de référence de Goma ainsi que de l'hôpital indien de la Monuc. Mais ce bilan pourrait évoluer avec l'avancement des recherches.
Les victimes devraient être enterrées dans les heures qui suivent, selon le service provincial du protocole d'Etat. D'où la présence à Goma depuis ce mercredi après-midi, d'une délégation des parlementaires nationaux conduite par le Président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et celle du gouvernement de la République, conduite par le ministre d'Etat de l'intérieur, Denis Kalume. Ils ont déclaré apporter également de l'assistance aux familles des victimes.
Dans l'ensemble, Goma a donc connu ce mercredi une vie au ralenti. Et pour cause: c'est le haut lieu du business de la ville qui a été frappé de plein fouet par le crash. L'avenue du 20 mai concentre en effet près ds ¾ des activités commerciales de Goma. Mais, pour des raisons sécuritaires, tout le secteur de ce quartier est resté bouclé par les forces de l'ordre. Ce qui n'a permis ni aux commerçants ni à leurs clients d'accéder à leurs lieux de travail. D'autre part, de nombreux habitants de la ville ont passé la journée à parcourir des institutions de la santé, dans l'espoir de retrouver un membre de famille porté disparu.
Sur le lieu du crash pendant ce temps, les recherches se sont poursuivies en vue de retrouver d'éventuels corps des victimes du crash. Cette fois-ci, ce sont les tracteurs qui ont été mis à contribution.