La cérémonie de clôture de la session ordinaire de septembre a eu lieu ce lundi à Kinshasa. Elle a été aussitôt suivie de la convocation d’une session extraordinaire. Dans leur présentation du bilan de la session ordinaire, les présidents des deux chambres ont reconnu que la production législative était moins abondante que lors des sessions précédentes. Déficit qui s’explique par la démission du gouvernement Gizenga et les conflits armés à l’Est du pays, rapporte radiookapi.net
Face à la faible production législative, le président de l’Assemblée nationale explique que les concertations en vue de la nomination d’un premier ministre et la formation de son gouvernement ont ralenti les travaux.
Les élus du peuple étaient également préoccupés par les mécanismes de résolution de conflit à l’Est de la RDC. Vital Kamerhe a déclaré que sur la trentaine de matières retenues a calendrier de cette session ordinaire, plus de la moitié a été traité et la plupart se trouvent en commissions ou attendent l’avis du gouvernement. Il a ajouté qu’aucune matière relative au contrôle parlementaire n’a été examinée.
Du côté de la chambre haute du parlement, les mêmes raisons ont été évoquées par Léon Kengo wa Dondo. La particularité est que le Sénat a effectué des actions afférentes au contrôle parlementaire.
Il faut signaler que la session de septembre était essentiellement budgétaire, mais elle n’a pas pu finaliser l’examen du projet de budget 2009. Egalement, il reste encore une dizaine d’arriérés législatifs à l’Assemblée nationale, vieux d’au moins une session. Ces arriérés risquent d’être traités à la prochaine session ordinaire de mars. Au Sénat, on en compte moins de trois.