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260 signatures, c’est plus de la majorité absolue. La moisson est abondante. Les pétitionnaires projettent déjà le dépôt de leur pétition au bureau de l’Assemblée nationale dès la semaine prochaine. Mais rien n’est encore acquis. Car, la constitution confère la prérogative de convoquer une session extraordinaire au seul président de la chambre parlementaire.
Un proche de Vital Kamerhe, ayant requis l’anonymat déclare que le président de l’Assemblée nationale « appréciera l’opportunité d’une telle session ». Il a aussi fait savoir que Vital Kamerhe est très acculé ces jours par sa propre famille politique. Celle-ci l’accuse de trahison et le contraint à la démission. D'ou, l’incertitude plane sur quelques pétitionnaires.
Point n'est besoin de rappeler que Kamerhe a été interpellé deux fois par l’AMP faisant suite à ses déclarations contre l’entrée des troupes rwandaises en République Démocratique du Congo. Il aurait même remis un mémorandum au chef de l'Etat pour se justifier.
« Va-t-il accepter de convoquer une session extraordinaire au risque de se voir immolé sur son fauteuil du pouvoir ? », s’interroge une députée de l’AMP anonyme qui parle des enchères des députés pour gagner de l’argent.
Cependant, certains autres députés estiment que le pari est déjà gagné. Même s’il n’y a pas de session extraordinaire, disent-ils, la question sera débattue en priorité à la session du mois de mars. « Et la majorité parlementaire est en train de basculer du côté de l’opposition », laissent-ils entendre. La bataille est ainsi engagée pour ladite session.