La Commission Electorale Indépendante vient de rendre public, au cours d'une conférence de presse organisée à son siège, le calendrier du premier tour de l'élection présidentielle et des élections législatives. Elles interviendront le 30 juillet 2006. Pour ce faire, selon le communiqué de presse publié à cette occasion, la campagne électorale pour ces élections débute le 29 juin à 0 heure et se termine le 28 juillet à minuit. Le Bureau de la CEI a par ailleurs fait savoir que « le calendrier des scrutins pour l'élection présidentielle 2ème tour et les élections provinciales sera annoncé après la publication des listes définitives des candidats aux élections provinciales ». Au cours de cette même conférence de presse, la CEI a annoncé la liste définitive des candidats aux élections législatives. Après l'examen du contentieux par la Cour suprême de justice, le nombre des candidats aux élections législatives sur la liste définitive est de 9.647. Répondant aux questions des journalistes, le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), l'Abbé Apollinaire Malumalu a fait savoir que la date du 30 juillet qui a été choisie pour l'organisation du 1er tour de l'élection présidentiel est la date « qui était la plus proche possible de la réalité ». Il a ainsi rappelé les défis que la CEI a dû surmonter pour rapprocher autant que possible les élections. Il faut préparer la maquette des bulletins de vote en tenant compte de ces 9.632 candidats qui se répartissent dans 169 circonscriptions électorales, impliquant 169 modèles de bulletins de vote. Il faut ensuite transporter ces bulletins sur toute l'étendue du territoire dans le respect du calendrier qui vient d'être rendu public. Le président de la CEI a salué pour ce faire l'appui de la République sud-africaine qui s'est engagée « pour que la production des bulletins de vote et leur livraison dans 14 lieux en République Démocratique du Congo se fasse en 32 jours, ce qui est un exploit ». Au sujet des candidats qui auraient déjà commencé la campagne électorale avant qu'elle ne soit autorisée, il faut savoir, a dit le président de la CEI, que plusieurs dispositions pénales ont été prévues. Mais jusqu'à présent, « avant d'avoir les instruments d'autorégulation par les candidats eux-mêmes en accord avec la Commission Electorale Indépendante, on ne peut appliquer que l'article 80 qui stipule : Quiconque se livre à la campagne électorale en dehors de la période légale est puni d'une amende de 10.000 à 50.000 FC constants' ».
Ci-dessous le communiqué de presse et calendrier publiés à cet effet.