Par un arrêté du ministre de la Justice, 28 détenus ont bénéficié de la loi d'amnistie promulguée en décembre 2005. C'est la deuxième vague d'amnistiés après celle de 58 autres personnes, libérées au mois de mars pour "faits de guerre, infractions politiques et d'opinion", au bénéfice de la même loi d'amnistie, rappelle radiookapi.net
Aucun condamné civil ou militaire dans le dossier de l'assassinat de l'ancien président Laurent Désiré Kabila ne figure sur la liste des amnistiés. Le ministère de la Justice avait déjà justifié cette discrimination en s'appuyant sur un avis consultatif de la Cour suprême de justice qui avait considéré en décembre l'assassinat d'un chef de l'Etat comme étant un «crime de droit commun» et ne relevant pas de «l'infraction politique».