A l’Assemblée nationale, l’opposition et la majorité sont satisfaites de l’annulation, la semaine dernière, de plus de 90% de la dette extérieure de la RDC par les institutions du Breton Woods. Vu cette performance, le député Médard Mulangala Lwa Kabwanga, rapporteur de la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale, estime que le moment est venu pour que les secteurs sociaux bénéficient des retombées escomptées.
La réaction des parlementaires vient s’ajouter à celles enregistrées après l’annonce de l’effacement de plus de 10 milliards de dette extérieure de la RDC.
Pour le rapporteur de la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale, le gouvernement congolais doit maintenant répondre aux attentes de la population.
Le député Médard Mulangala wa Kabwanga explique:
«On a dit au peuple tout entier qu’on attend le point d’achèvement. Maintenant, il est là. Le gouvernement doit s’exécuter pour montrer au peuple que les souffrances et les privations qu’il a endurées n’étaient pas inutiles et que maintenant, il peut voir dans son vécu quotidien l’impact de l’atteinte du point d’achèvement.»
L’Assemblée nationale n’a pas prévu d’ajustements budgétaires en rapport avec cet effacement de la dette. Mais comment le gouvernement doit-il s’y prendre pour financer les secteurs sociaux? M. Mulangala propose une gestion rigoureuse des finances publiques basée sur la bonne gouvernance.
Car selon lui, le bilan de la RDC s’est amélioré et est plus présentable maintenant auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs. Le gouvernement doit faire montre de bonne gestion et de respect des textes. Ainsi, l’Exécutif aura à court et moyen terme de l’argent en plus qui lui permettra de gérer ses ressources, estime le député.
Les parlementaires souhaitent que la gestion du budget s’effectue sur base des chiffres approuvés au parlement.