Pour relever le défi du sous-développement de l’Equateur, dix ministres et six commissaires provinciaux ont été nommés. Un centre d’études stratégiques a été créé. les membres de l’équipe gouvernementale, on compte trois députés provinciaux dont Michel Liyele en charge de l’Intérieur, population, sécurité et Ordre public.
Quelques membres de l’opposition font partie de cette équipe gouvernementale, notamment le député du Mouvement de libération du Congo (MLC), David Diaz Yambo, affecté à l’Agriculture, pêche, élevage et développement rural. On retrouve aussi des anciens dignitaires de la 2ème République. C’est le cas du Dr Marcel Mpetsi nommé ministre de la Santé et Affaires sociales et Emmanuel Gbaligaza, aux Finances et Budget. Mme Jeannine Otoho, la seule femme du gouvernement, s’occupe du ministère du Genre, famille et Enfant et assume également les fonctions de porte-parole du gouvernement provincial.
Le gouvernement Koyagialo comprend aussi six commissaires provinciaux dont Jeanne Ebamba, ancienne ministre nationale des Affaires sociales sous Laurent-Désiré Kabila. Ces commissaires, qui ont rang de ministres provinciaux, sont appelés à appuyer l’action du gouvernement provincial, notamment dans les secteurs clefs de la décentralisation, l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), l’Environnement ou encore du Plan.
Pour le président de la société civile de l’Equateur, Fabien Mungunza, la publication de ce nouveau gouvernement dénote «le retour à la normalisation», après plusieurs mois de crise institutionnelle ayant conduit à la destitution de l’ex-gouverneur Jean-Claude Baende. Il s’est aussi félicité de la présence des membres du MLC dans ce gouvernement. Ce qui favoriserait, selon lui, l’union provinciale. La prochaine étape devrait être consacrée à l’investiture du nouveau gouvernement par l’Assemblée provinciale qui siège actuellement en session extraordinaire.