Il a lancé cet appel au cours de sa déclaration faite, vendredi 2 octobre, à Kinshasa.
Vital Kamerhe estime que la mise au point de Joseph Kabila va apaiser les esprits et éviter de procès d'intention.
«Nous, nous aurions souhaité que le président de la République étant garant de la constitution puisse sortir de son silence et apaiser tous les esprits en disant : tout ce qu'on dit-là [NDLR: glissement du mandat] ne me concerne pas et je vais garantir le respect de la constitution», a-t-il souligné.
Le président de l'UNC juge par ailleurs crédible la déclaration de Moïse Katumbi, gouverneur démissionnaire de l'ex Katanga, sur les stratégies de la majorité visant à retarder les échéances électorales.
Pour lui, la démission de Moïse Katumbu du PPRD (NDLR: parti présidentiel) et du gouvernorat du Katanga, permettra sans doute, à l'opposition de savoir ce que prépare majorité en perspective des échéances électorales.
Vital Kamerhe regrette également qu'il n'y ait pas de calendrier électoral, ni d'empressement à treize mois des législatives et de la présidentielle, prévues en novembre 2016.
La question de la révision constitutionnelle fait débat, depuis des mois, dans toutes les couches sociales et politiques de la population congolaise: la classe politique, les associations non gouvernementales, les confessions religieuses, d'autres couches sociales et même la communauté internationale.
Si des membres de la Majorité présidentielle soutiennent cette démarche, les autres s'y opposent. L'opposition avait même lancé la campagne «touche pas à mon 220».