Les derniers affrontements du 4 janvier entre la police et des adeptes du "Bundu dia Kongo", un mouvement politico-religieux basé dans le Bas-Congo, ont fait 6 morts, selon un rapport officiel. Le gouvernement provincial de la place qui avait mis sur pied une commission d'enquête sur ce dossier accuse dans son propre rapport rendu public mardi dernier, ce mouvement de constituer un danger pour la province et la République, rapporte radiookapi.net
D'après le ministre de l'Information de ce gouvernement, les adeptes du mouvement Bundu dia Kongo se sont caractérisés depuis un certain temps par un activisme débordant, surtout dans le territoire de Seke-Banza. Ils se permettent de se substituer à l'autorité de l'Etat et arrêtent les gens, les jugent, les condamnent, les torturent et les gardent dans leurs prisons, a fait savoir la même source. L'insécurité qui règne dans cette contrée n'a d'ailleurs pas permis à la commission gouvernementale de bien mener ses investigations, a relevé le ministre de l'Information de l'exécutif provincial. Ainsi, le rapport de cette commission a été fait grâce aux informations fournies par les services locaux de renseignement, de la police et médicaux, a-t-il souligné. L'autorité provinciale est déterminée à assurer la sécurité de la province du Bas-Congo, tout en instaurant la politique du dialogue entre les communautés de la province, a conclu le ministre de l'Information. .