Selon Charles Mwando Nsimba, cette démarche est anti constitutionnelle et anti-démocratique et laisse penser à l’inexistence d’une majorité du côté du Président de la République alors que cela n’est pas le cas. L’idée de l’ouverture prônée par le chef de l’Etat dans son discours d’investiture ne veut nullement dire la cohabitation entre la majorité et l’opposition, a souligné Charles Mwando Nsimba, relevant que la société civile et certaines personnalités qui souscrivent au programme du gouvernement peuvent être appelées à donner leur contribution au bon fonctionnement des institutions de l’Etat.
Ces consultations ont permis, selon lui, de fixer les axes principaux du programme du gouvernement qui doit, en priorité, asseoir son action sur le social du peuple.
Au sujet du dialogue permanent entre la majorité et l’opposition, l’Informateur Mwando Nsimba n’y voit pas d’inconvénient dans la mesure où ce dialogue ne remet pas en cause le processus en cours.
« Les consultations se sont déroulées dans une ambiance positive et dans le respect mutuel. Cela prouve que les Congolais peuvent trouver des solutions à leurs problèmes dans un dialogue permanent et fructueux », a dit notamment M. Mwando Nsimba.
En ce qui concerne la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il a souligné que tant du côté de la majorité que du côté de l’opposition, des voix se sont élevées pour recommander sa recomposition en vue de rattraper les élections à venir.