Deux protocoles d'accords ont été signés lundi à Kinshasa entre la RDC et la Chine. Par ces accords, la Chine s'engage à réhabiliter plusieurs secteurs dont la santé, l'éducation, l'habitat et l'exploitation minière. Le coût global de travaux est estimé à 8 milliards USD, rapporte radiookapi.net
Selon Pierre Lumbi, ministre d'Etat congolais des Travaux publics et Infrastructures, une route transnationale sera construite à partir de Boma pour relier Matadi, Kinshasa, Kikwit, Kananga, Mbuji-Mayi, Lubao, Kasongo, Bukavu, Goma jusqu'à Kisangani. De Kisangani à Mbandaka, les Chinois vont baliser le fleuve pour le rendre navigable. Un 2e projet porte sur la construction de 3 200 kilomètres de routes bitumées. Un troisième concerne la réhabilitation de 450 kilomètres de la voirie urbaine à Kinshasa, la construction de 31 hôpitaux et 150 lits à travers le territoire national, 2 universités modernes, 5 000 logements sociaux.
Le groupement d'entreprises chinoises entend également entamer la finition de la construction de l'hôpital central du camp Kokolo, en face de la base logistique, bâtiment communément appelé Koweit city à Kinshasa. La durée des travaux couvre toute la législature du Chef de l'Etat.
Au Katanga, une autoroute reliant Kasumbalesa-Lubumbashi-Kipushi et Likasi sera construite. La première partie de travaux durera 36 mois pour un montant de 1 milliard 352 millions 46 mille dollars. Dans le domaine ferroviaire, 3 500 kilomètres de chemin de fer seront réhabilités.
Les deux parties ont convenu que chacune d'elles soit bénéficiaire de ces accords. Outre ce principe, la partie chinoise va générer des emplois pour les Congolais et travaillera avec les entreprises congolaises. A la demande de la partie congolaise, la Chine accepte de transférer sa technologie en faveur des travailleurs congolais.
En contre partie, les Chinois vont exploiter les ressources minières congolaises et se faire rembourser à travers le système de péage routier.
Toujours selon le ministre d'Etat congolais Pierre Lumbi, toutes les conditions (en l'occurrence les réserves minières et les 5 principes sur lesquels portent les accords) sont désormais réunies pour démarrer le travaux au 1er trimestre de l'année prochaine.