Pour désigner leur candidat, les confessions religieuses ont eu des pourparlers pendant une dizaine de jours.
« Au cours des échanges, indique l’abbé Santedi, il est apparu de divergences notables sur des principes majeurs devant être respectés pour honorer une telle responsabilité. Dès lors, l’Eglise catholique a pris la décision de ne pas participer à un vote qui n’en était pas un et qui semblait être décidé en amont ».
Le secrétaire général de la Cenco affirme les sept autres confessions religieuses avaient déjà porté leur choix sur un candidat.
« Quand vous avez huit confessions religieuses et que vous avez sept qui viennent avec un candidat, il n’y a même plus moyen de faire quoi que ce soit », souligne-t-il.
Interrogé sur le choix de l’église catholique pour le poste de président de la Ceni, l’abbé Santedi fait savoir, sans plus de détails, que les confessions religieuses devaient d’abord se mettre d’accord sur certains principes.
Les confessions religieuses ont désigné mercredi 21 octobre Corneille Nangaa pour succéder à l’abbé Malumalu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Elles devraient remettre jeudi le procès-verbal qui a sanctionné la fin de leurs discussions au bureau du président de l’Assemblée nationale qui doit entériner leur choix.
Corneille Nangaa occupait jusque-là les fonctions de secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale.