Après la publication officielle du rapport du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en République démocratique du Congo, dit Rapport Mapping, des voies s’élèvent pour réclamer des sanctions contre les auteurs et leurs complices.
Parmi les réactions, il y a celle de l’UN (Union pour la Nation) qui exige l’institution le plus rapidement possible d’un TPI (Tribunal Pénal International) pour la Rdc.
« Tout en félicitant le Haut commissariat des Nations aux droits de l’homme de n’avoir pas cédé aux menaces de certains Etats cités dans ce rapport, l’Union pour la Nation demande à l’ONU de ne pas se limiter à la publication dudit rapport, mais de tout mettre en œuvre pour instituer le plus rapidement possible un Tribunal pénal international pour la Rdc afin que les auteurs et les complices de ces crimes graves soient sanctionnés de façon rigoureuse pour que cessent l’impunité et la prime à la violence dans notre pays ».
De même, ce regroupement politique demande au gouvernement congolais de s’impliquer dans le processus d’installation de ce tribunal dans un bref délai. Elle exige que soient publiées les noms des firmes étrangères ayant contribué et entretenu la guerre en Rdc pour qu’elles répondent, elles aussi, de leurs actes.
Par ailleurs, tout en déplorant les incidents malheureux survenus le mercredi 29 septembre qui ont conduit à l’arrestation de l’auteur de jet de pierres sur le cortège présidentiel, suivie de sa mort, l’UN s’associe à d’autres organisations pour exiger une enquête afin d’élucider les circonstances du décès de Armand Tungulu.
Enfin, Clément Kanku et son mouvement déplorent l’instrumentalisation de la justice au profit des individus et regroupements politiques. Notamment dans le cas du député Martin Mukonkole dont la détention continue malgré la demande de l’Assemblée nationale en faveur de sa relaxation. Le même constat amer a été fait pour la paralysie des activités de l’assemblée provinciale de Kinshasa, tout comme les tergiversations pour le démarrage du procès de l’assassinat de Floribert Chebeya et la disparition de son chauffeur Fidèle Bazana.