L’Union pour la nation vient de lancer le premier numéro de son bulletin d’informations. Ce numéro, qui peint un tableau sombre de l’état de la Nation, couvre la période qui va des élections de 2006 à ce jour.
L’Union pour la nation (UN), une Coalition politique de l’Opposition, a présenté, le samedi 30 octobre 2010 à l’Hôtel Faden House, le tout premier numéro de son bulletin d’informations. C’est le coordonnateur de l’Union, le député Clément Kanku Bukasa, qui a donné l’économie de cette revue essentiellement consacrée à l’état de la nation. Ce premier numéro couvre la période qui va des élections de 2006
« Après les élections de 2006, la population avait cru en cette 3ème République (…) Force est de constater qu’à quelques mois des élections, la situation s’est dégradée… », a déclaré Kanku. « L’exclusion, le népotisme, le clientélisme, la corruption, l’intolérance, la gabegie financière et autres antivaleurs sont érigés en mode de gestion », a-t-il poursuivi.
Dans l’ensemble, l’Union pour la nation affirme que le pays n’a pas enregistré des avancées majeures malgré les potentialités et les ressources qu’il regorge. Au contraire, il a connu un recul dû par l’absence d’une vision claire de développement qui manque à ce gouvernement en dépit des promesses faites lors des élections de 2006.
Le Coordonnateur de l’Union pour la nation a fustigé le fait que les moyens colossaux sont déployés pour la campagne de visibilité des cinq chantiers alors que le peuple croupit dans la misère. «Tous ces travaux doivent être planifiés, bien réfléchis avec un ordre de priorité bien établi pour éviter le gaspillage de peu des revenus que dispose le pays par les détournements et les surfacturations», a martelé Clément Kanku.
Convaincu que la RDC reste encore un pays fragile qui a besoin d’être accompagné dans la consolidation de la démocratie et de ses institutions, l’UN a formulé quelques recommandations.
A la communauté internationale, l’UN exige qu’elle soit exigeante vis-à-vis de ce gouvernement afin d’assurer une transparence dans la gestion des finances publiques ; qu’elle s’implique davantage sur la crise à l’Est du Congo pour permettre une véritable réconciliation des peuples dans la région des Grands lacs ; etc.
Au gouvernement congolais, l’UN demande de s’engager dans la bonne gouvernance et le respect des droits de l’Homme, des libertés individuelles et collectives pour le bien de la population.