Les études de faisabilité réalisées par l'entreprise belge Prefarails ont proposé la construction d'un port flottant à Banana, dans la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC), comme la solution idéale eu égard à son coût estimé à 133 millions de dollars soit le quart du coût de construction du port en eaux profondes, évalué à 537 millions de dollars.
Selon un communiqué remis dimanche à la presse, le gouverneur du Bas-Congo, Mbatshi Batshia, l'a indiqué devant l'assemblée provinciale du Bas Congo pour éclairer les élus de cette province sur les questions brûlantes de leur circonscription.
Pour le gouverneur Mbatshi, le port flottant offre également plusieurs autres avantages dont la baisse du coût du fret des marchandises importées, la réduction du temps de traitement des navires, la facilité de circulation des barges fluviales et, enfin, ne perturbe pas l'activité des ports de Boma et de Matadi.
A ce propos, il a souligné qu'il va permettre plutôt à ces deux ports (Boma et Matadi) d'être compétitifs à très court terme, par rapport au port de Pointe Noire du Congo/Brazzaville.
Ce projet, a-t-il indiqué, n'est pas concurrentiel mais plutôt complémentaire à celui du port en eaux profondes et pourra être réalisé en attendant la construction du port en eaux profondes.
Les députés du Bas-Congo avaient demandé au gouvernement congolais de privilégier la construction du port en eaux profondes à Banana à l'érection du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville, par crainte de voir perturber les activités des ports de Boma et de Matadi, qui sont désavantagés, par rapport au port de Pointe Noire de Brazzaville, notamment par le faible tirant d'eau du fleuve Congo.
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