Le ministre congolais de l'Energie, Gilbert Tshiongo, a déclaré mardi à Kinshasa que la République démocratique du Congo (RDC) accuse un déficit estimé à 140 mégawwatts qui va passer à 840 mégawatts en 2015, à l'occasion du lancement de l'étude de développement du site d'Inga, dans le Bas-Congo (Ouest).
Selon l'officiel congolais, le déficit est plus important face à la demande non satisfaite par manque d'investissements. Le gouvernement a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour la construction d'un nouveau barrage d'Inga 3 et au lancement des travaux de construction des centrales hydroélectriques de Kakobola, dans le Bandundu (Ouestà, de Grand Katende dans le Kasaï occidental (centre) et de Zongo 2 dans la province de Bas-Congo (Ouest).
Le ministre a souligné que le gouvernement tient à anticiper le déficit d'énergie qui pointe à l'horizon 2015-2020. D'où l'importance attachée à l'étude sur le développement harmonieux du site d'Inga, a-t-il précisé.
En ce qui concerne la centrale de Zongo 2, le gourvernement a signé samedi dernier un accord de financement du projet pour un coût de 360 millions USD avec le gouvernement chinois représenté par l'ambassadeur Wang Yangwu. La construction de cette centrale d'une capacité installée de 150 mégawatts constitue une véritable bouée de sauvetage pour le gouvernement congolais.