Le Premier ministre Adolphe Muzito a demandé à la Banque centrale du Congo (BCC) de contribuer davantage pour rendre opérationnel le Fonds national de la micro finance, au cours d’une séance de travail qu’il a présidé lundi à l’intention des experts de la BCC, conduits par le gouverneur Jean-Claude Masangu.
Pour le chef du gouvernement, la structure qu’il vient de créer par un récent décret matérialise la promesse du Chef de l’Etat qui, à travers ses nombreux messages, prône l’accès de tous les Congolais au crédit pour lutter contre la pauvreté. Il a indiqué à ce sujet que le gouvernement tient à voir le taux de bancarisation actuelle de 1.200.000 comptes atteindre et dépasser 10 millions. Des campagnes seront menées pour promouvoir la culture de l’épargne dans le chef des Congolais.
Le gouverneur de la BCC a appuyé cette initiative qui va aider les plus démunis à avoir accès au crédit et relevé qu’il a, au cours de cette séance de travail, examiné avec le chef du gouvernement des stratégies à mener pour bancariser le plus grand nombre des Congolais.
Au nombre de ces stratégies, il a cité « Mobil banking » qui consiste à utiliser les appareils de téléphonie cellulaire pour des transactions financières, le paiement des factures de consommation d’eau et d’électricité ainsi que les transferts de fonds par voie bancaire. Ajouter à cela le système national de paiement à travers la mise en service de la carte de crédit ou de débit propre pour le pays.
Auparavant, le Premier ministre avait réuni les mêmes experts de la BCC, en présence du ministre des Mines, Martin Kabwelulu pour leur donner des recommandations relatives à l’exportation des minerais et au rapatriement des fonds, au lendemain de la levée par le Chef de l’Etat de la mesure interdisant l’exploitation des minerais dans l’Est du pays. Il a insisté sur la traçabilité des circuits de ces matières premières.