Les évêques catholiques appellent une fois encore la Commission électorale indépendante à résoudre d'abord un certain nombre d'irrégularités persistantes avant l'organisation des scrutins. Selon eux, la date du 30 juillet est trop rapprochée pour mettre fin à toutes ces irrégularités, rapporte radiookapi.net
«Si l'on arrive à corriger les irrégularités et à mettre au point ensemble les conditions requises pour la tenue des élections, celles-ci peuvent avoir lieu le 30 juillet», a déclaré à radiookapi.net Mgr Laurent Monsengwo, président de la Commission épiscopale nationale du Congo. Pour lui, les différentes manifestations et les assassinats qui ont eu lieu récemment à Kinshasa invitent le peuple congolais à prendre des dispositions pour garantir un climat électoral apaisé.
Réaction de la CEI
Réagissant à la communication de l'épiscopat national, la Commission électorale indépendante parle d'un manque d'information de la part des uns et des autres. L'abbé Apollinaire Malu Malu, président de la CEI, demande aux opérateurs politiques de ne pas se fier aux rumeurs mais plutôt de se rapprocher à la CEI. Il précise que sa Commission qui est une institution indépendante ne peut souffrir d'aucune pression qu'elle soit religieuse ou sociale. Il ajoute que la CEI ne peut pas faire le travail des partis politiques durant les scrutins.