Dans un communiqué publié dimanche 6 novembre, les profeseurs de l’Unikin conditionnaient toute reprise de travail par la résolution de la question touchant à l’obtention de leurs véhicules dénonçant notamment:
* l’absence d’explication au sujet du montant réel du crédit contracté pour l’achat de ces véhicules et l’échéance de son remboursement
* le refus du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) de faire une évaluation transparente de toutes ces questions
* la réception et la distribution de 500 véhicules seulement sur les 1400 véhicules commandés
Pour le président de l’Association de professeurs de Université Kinshasa (Apukin), professeur Kitombole Tshovu, leurs revendications n’ont pas changé.
«Nous demandons le désengagement du ministre [de l’Enseignement supérieur et universitaire] dans le dossier des véhicules. Cela veut dire qu’on doit respecter le contrat [liant l’Apukin au concessionnaire des véhicules]», a-t-il indiqué.
Selon les professeurs, le contrat d’achat à crédit de ces véhicules les lie directement au concessionnaire, l’Etat congolais n’étant qu’un témoin. Ils accusent donc le ministre de l’ESU «de s’arroger le droit d’assurer la distribution des véhicules commandés».
De son côté, le ministre Mashako Mamba, a affirmé, être au courant de ces revendications. Mais, pour lui, cette grève de professeurs ne s’explique plus à ce jour. «L’Etat a assumé ses responsabilités vis-à-vis du social des professeurs. Ce sont eux qui prennent finalement les étudiants en otages», a-t-il indiqué.