Maker Mwangu avait ciblé lui-même, pour sa visite, certains centres d’examen et l’imprimerie de l’Examen d’Etat où est installé le Centre national de correction. Pour les centres d’examen, il en avait choisi deux, particulièrement celui implanté au C.S. Mama Olive Lembe, situé dans le quartier ‘Nganda Sese’ dans la commune de la N’sele et celui du Collège Saint Raphaël, dans la commune de Limete. Dans chaque centre visité, le Ministre a tenu à s’entretenir avec les responsables et certains agents intervenant dans l’organisation des épreuves. Pour l’essentiel de cet échange, il a cherché à connaître – 48 heures avant le démarrage de la session – le degré de préparation et d’application au sein de chaque centre des instructions officielles émises par la hiérarchie pour le bon déroulement des épreuves.
Au total, 600.000 candidats, regroupés dans 1.600 centres d’examen
Il a particulièrement insisté sur le fait que dans les centres d’examen, les gestionnaires d’écoles ne doivent absolument pas poursuivre les candidats à cause du non payement des certains frais scolaires, car ils risquent de les distraire. Les questions de frais scolaires doivent se résorber au sein de l’école et non au centre d’examen où les élèves ne doivent s’occuper que des questions ayant trait à la session. Il a aussi donné des conseils et recommandations pour que cette passation soit une réussite. Arrivé à l’Imprimerie de l’inspection générale de l’EPSP, le ministre a visité les différentes machines qui facilitent le travail de correction, de sommation des points et de publication des résultats de l’Examen d’Etat. Il a été édifié sur le travail abattu à ce sujet par l’Inspection générale qu’il a d’ailleurs félicité. Il a aussi visité le nouveau bâtiment en construction pour abriter les services de l’Inspection générale et particulièrement ceux qui ont en charge l’évaluation de l’Examen d’Etat.
A la fin de sa visite, Maker Mwangu s’est dit apaisé de constater que tout allait pour le mieux dans l’organisation. Il est maintenant certain du bon accueil à réserver aux 600.000 candidats postulant cette année pour l’obtention d’un Diplôme d’Etat et repartis dans 1.600 centres d’examen éparpillés à travers tout le pays dans 30 provinces éducationnelles. Il a noté que même les rapports qui lui parviennent de l’intérieur du pays sont rassurants à cet effet. Enfin, il a lancé un appel à toutes les autorités administratives du pays, particulièrement les autorités provinciales pour qu’elles maintiennent à tout prix une grande sérénité autour de la passation de ces épreuves. Il y va de l’avenir de nos enfants et de notre pays.