Le Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) se réunit samedi et dimanche à Kinshasa, sous la présidence de la RDC, pour examiner les dossiers inscrits à l’ordre du jour du 29ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre lundi à la Cité de l’Union africaine.
Parmi les questions à l’ordre du jour, figure l’audit fait dans les pays ayant adhéré à la Zone de libre échange lancée le 18 août 2008, à la clôture du 28ème Sommet de la SADC qui s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud. « Consacrée au développement, à la croissance et à la création de richesses », la ZLE est, pour ses initiateurs, « un pas significatif vers les objectifs ultimes de la SADC », en l’occurrence l’Union douanière (2010), le Marché commun (2015), l’Inion monétaire (2016) et la monnaie unique (2018).
Il s’agit de voir si les industries de la SADC ont commencé à « bénéficier d’un accès élargi au marché économique et d’économie d’échelle », à montrer qu’elles sont en mesure de « produire pour un marché plus vaste » et si les consommateurs ont effectivement « accès à une plus importante variété de produits et à des prix moins élevés ». Ayant été entendu que les marchandises doivent « traverser les frontières nationales sans droits de douane ».
Aussi, le lancement de la ZLE avait-il été qualifié d’« événement historique pour la région, un jalon extraordinaire dans le programme d’intégration de la SADC ».
C’est hier vendredi que le comité permanent de hauts fonctionnaires de la SADC, présidé par le Congolais Léon Ngandu du mercredi 2 au vendredi 4 septembre au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, a clos ses travaux.
FORMATION DE LA FORCE DE PAIX REGIONALE
Le 29ème Sommet de la SADC est aussi l’occasion d’apprécier « l’unité et la cohésion entre les Etats membres » ainsi que la capacité de l’Afrique australe de « relever les défis auxquels elle fait actuellement face », notamment la lutte contre le sous-développement.
C’est dans ce contexte que l’Afrique du Sud accueille, du 1er au 26 septembre 2009, « l’exercice de formation sur le terrain de l’opération de soutien » de la paix de la SADC.
Selon le porte-parole du ministère sud-africain de la Défense, Siphiwe Dlamini cité par Xinhuanet, « l’exercice Golfinho est une opération de soutien de la paix visant à assurer la préparation opérationnelle des forces dans le cadre de la Feuille de route de la force en attente de l’Union africaine ».
« Cet exercice démontre l’engagement de l’Afrique du Sud à contribuer à la formation de la force de paix régionale, dans l’espoir de développer la coopération régionale dans les opérations de soutien de la paix », a-t-il souligné.
Participent à cet exercice, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la République démocratique du Congo, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.