Le Président de la République Joseph Kabila a présidé mercredi
à Goma, chef – lieu du Nord Kivu, une séance de travail au cours
de laquelle le gouvernement congolais et la facilitation
internationale ont approuvé le plan de désengagement présenté
par la Mission des Nations unes au Congo (Monuc).
Cette séance de travail a été précédée dans la matinée d’une
grande réunion à laquelle ont pris part, outre le Chef de l’Etat,
le ministre d’Etat en charge de l’Intérieure, de la sécurité et
de la décentralisation, Denis Kalume, le ministre des Affaires
étrangères et de la coopération internationale Mbusa Nyamwisi,
le ministre de la Défense, Chikez Diemu et le Coordonnateur du
programme Amani, l’Abbé Apollinaire Malumalu ainsi que le Chef
de la Monuc, Alan Doss et les représentants de l’Union
européenne dans la région des Grands-lacs et des Etats-Unis
d’Amérique.
Ce plan comprend deux phases. La phase de consolidation du
cessez-le-feu et le désengagement proprement dit. Il définit,
notamment, les zones de désengagement, le retrait des forces et
le rétablissement de l’autorité de l’Etat, a indiqué Vital
Kamerhe, président de l’assemblée nationale.
Concrètement, dans un premier temps, les forces et les groupes
armés engagés dans le conflit actuel doivent prendre du recul et
laisser une zone démilitarisée au sein de la quelle la Monuc et
la police vont se déployer et contribuer à la restauration de
l’Etat. Suivra ensuite l’étape du regroupement des troupes dans
des centres. Sur place, il sera question d’identifier tous les
combattants et de permettre à chacun de choisir entre le
brassage et la démobilisation.
Avant son adoption par le gouvernement et la facilitation
internationale, ce plan a été soumis à l’appréciation des
dirigeants du CNDP par la facilitation internationale, à Kimoka,
à plus de 27 kilomètres de Goma.