L’Association africaine des droits de l’Homme dénonce « l’embargo de fait » sur les activités de l’Assemblée nationale. L’Asadho a adressé jeudi un courrier à la Haute autorité des médias pour mettre un terme à cet embargo. Selon l'ONG, cet embargo a été décrété depuis le 16 mars, lors de la rentrée parlementaire, rapporte radiookapi.net
Le président de l’Asadho, Georges Kapiamba, plaide pour un traitement équitable de tous dans les médias publics, particulièrement à la RTNC : « Depuis le 16 [mars] jusqu’à ce jour, aucune de ces activités n’a fait l’objet d’un reportage de la part des médias publics, c'est-à-dire de la part de la RTNC. Et nous avons constaté que le ministre n’est pas intervenu. Pour régulariser la situation, nous pensons que c’est la haute autorité des médias, qui est l’organe de régularisation, qui doit rapidement intervenir pour faire cesser cet état des choses, et faire mener les enquêtes afin aussi de faire sanctionner la RTNC. Parce que là, elle a violé les dispositions constitutionnelles. On a privé à la population une information aussi importante que celle liée au fonctionnement de son institution qui est l’Assemblée nationale. Aucune réponse [de la Ham]. C’est un silence total jusqu’à ce jour. Et nous avons aussi demandé à la haute autorité des médias de faire respecter l’éthique et la déontologie des journalistes dans le traitement des informations pour que les injures et attaques personnelles, auxquelles nous sommes entrain d’assister à ce jour, puissent être arrêtés. »
La Ham dit ne pas être encore en possession du courrier de l'Asadho. Mais en attendant une position officielle, les responsables de l'autorité de régulation affirment qu'ils se penchent déjà, au niveau interne, sur ce dossier.
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